avec mon taf je positive....
Lorsque l’on passe son été dans une situation « précaire », commençant à regretter son ancien job et à envisager de vivre en ermite au fond d’une foret pour se faire oublier de son banquier, alors la perspective d’un travail quel qu’ il soit apparaît comme la lumière au bout du tunnel.
« Pas de jeans ni de baskets et tâchez d’arriver au moins 10 min à l’avance » en terminant notre conversation téléphonique par ces mots, Vanessa m’avertissait : on ne rigole pas dans la grande distribution. Je n’avais connu du monde du travail qu’un job ingrat au sein d’un fast food dirigé par un clown sadique tristement célèbre. Caissier n’était sans doute pas le métier de mes rêves mais qui sait peut être allait il me plaire (quoique j’en doute déjà). Je voyais là surtout la possibilité de continuer mes études et de payer mon loyer. Cependant je n’étais pas à proprement parlé emballé par l’idée de tous ces codes barres et ces bips à répétition…Mais bon dans l’état actuel des choses il ne me restait que ça, ou bien faire des pipes au rabais à des quinquagénaires sur le champ de Mars, dans le seul but de payer mes factures.